Mission « Sans-abri »

Orientations de sortie de rue

866 personnes orientées au cours de 460 orientations de sortie de rue/de l’urgence par nos équipes d’accompagnement

 

Les orientations 2019

  • 866 personnes orientées
  • 1.722 projets d'orientation ouverts
  • 460 orientations réussies

Nos équipes psycho-médico-sociales d’accompagnement ont mis en place 1.722 projets d’orientation en 2019 sur lesquelles 460 orientations de sortie de rue/de nos centres d’urgence ont permis d’orienter 866 personnes (enfant compris) vers des solutions de sortie de rue ou d’autres alternatives d’hébergement.

Sur les 866 personnes orientées par nos équipes en 2019, seules 40 ont fait appel au Samusocial pour un hébergement au 1er juin 2020, soit 4,6% des personnes orientées. Ce chiffre atteste de la durabilité des orientations vers d’autres formules d’hébergement menées par nos services d’accompagnement.

460 orientations de sortie de rue/de l'urgence

Maison d'Accueil (21.3%)Logement privé (18.48%)Fedasil (10.65%)Retour volontaire au pays (8.7%)Hospitalisation médicale (8.04%)Hébergement par la famille /ami (7.61%)Hospitalisation psychiatrique volontaire (7.17%)Autres (10%)Retour au domicile personnel (4.35%)Maison de repos ou MRS (2.39%)Appartement supervisé (1.3%)Maison d'Accueil (98)Logement privé (85)Fedasil (49)Retour volontaire au pays (40)Hospitalisation médicale (37)Hébergement par la famille /ami (35)Hospitalisation psychiatrique volontaire (33)Autres (46)Retour au domicile personnel (20)Maison de repos ou MRS (11)Appartement supervisé (6)
Maison d'Accueil9821,3 %
Logement privé8518,48 %
Fedasil4910,65 %
Retour volontaire au pays408,7 %
Hospitalisation médicale378,04 %
Hébergement par la famille /ami357,61 %
Hospitalisation psychiatrique volontaire337,17 %
Autres4610 %
Retour au domicile personnel204,35 %
Maison de repos ou MRS112,39 %
Appartement supervisé61,3 %

La catégorie « Autres » concerne les orientations suivantes : vers un hébergement pour usagers de drogues, vers une mise en observation, vers un service de tutelle, un transit hors Office des Étrangers, vers un dispositif de Housing First externe au Samusocial.

  • Les orientations les plus fréquemment menées par nos équipes sont :

    • Les Maisons d’Accueil (21,3%)
    • Le logement privé (18,48%)
    • Un centre Fedasil (pour les candidats demandeurs d’asile) (10,65%)
    • Le retour volontaire au pays (8,7%)
    • L’hospitalisation médicale (8,04%)
    • L’hébergement par la famille ou les amis (7,61%)
    • L’hospitalisation psychiatrique volontaire (7,17%)

Ces chiffres illustrent une réalité de notre travail quotidien, la difficulté de trouver des portes de sortie post-urgence pour deux grands types de publics :

  • les personnes en situation irrégulière sédentarisées en Belgique et pour lesquelles il n’existe aucune solution légale de sortie de rue : personnes sans papiers, migrants en transit, familles européennes sans adresse souhaitant rester en Belgique. Les seules portes de sortie qui s’offrent à ce public restent clandestines et donc précaires : réseaux communautaires, squats, errance vers d’autres villes…
  • les personnes multi-carencées présentant un cumul de problématiques médico-psycho-sociales compromettant leur orientation vers d’autres programmes d’hébergement ou de relogement pratiquant des critères d’admission restrictifs.
    Exemples de profils qui restent bloqués dans nos structures d’urgence faute de perspectives d’orientation : les femmes toxicomanes ou présentant des problèmes « psy » avec enfants en bas âge ; les personnes présentant des troubles psychiatriques refusant une hospitalisation ; les personnes malades (diabète, handicap,…) mais ne nécessitant pas d’hospitalisation ou de revalidation ; les personnes âgées refusant les soins ; les familles comptant plus de 5 enfants …

M. François, orienté en maison de repos après 19 mois passés au Samusocial

Nous avons rencontré M. François dans une maison de repos à Ganshoren où il vit depuis juillet 2019. M. François a 70 ans. Personne ne pourrait croire que M. François a passé 19 mois dans nos centres d’accueil d’urgence, qu’il a pu quitter grâce à un accompagnement social rapproché. Retour sur une tranche de vie délicate, qui appartient aujourd’hui au passé.  Découvrir le parcours de M. François