Témoignages

Makno, soigné à la Médihalte et accompagné pour une orientation en logement privé

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Makno, soigné à la Médihalte et accompagné pour une orientation en logement privé

Makno, soigné à la Médihalte et accompagné pour une orientation en logement privé

Après avoir vécu plus de 9 ans en rue, Makno* est orienté vers le centre médicalisé de la Médihalte pour y effectuer des soins de plaies. En parallèle des soins effectués par les équipes médicales, Makno a fait l’expérience d’un accompagnement vers un logement individuel avec le soutien de notre équipe sociale. Lorsque Makno arrive au centre,  sa situation administrative est rapidement remise en ordre avec Laura, assistante sociale :

“Nous avons fait toutes les démarches nécessaires pour que Monsieur puisse bénéficier d’une situation stable et repartir sur de bonnes bases. Monsieur a perdu sa carte d’identité, nous avons donc fait une déclaration de perte, ensuite nous l’avons aidé à obtenir une adresse de référence au CPAS, ce qui lui a permis de bénéficier à nouveau de sa pension, et de la “Garantie de revenus aux personnes âgées » (GRAPA), ainsi qu’une carte de santé. En attendant de percevoir des revenus, il a reçu des avances du CPAS.”

Quelques jours plus tard, un logement a été trouvé pour Makno :

 

“Laura m’a demandé si le logement m’intéressait. J’ai répondu oui tout de suite car je ne veux pas retourner à la rue. J’ai 75 ans, recommencer tout ce travail serait très difficile. Mais le plus compliqué sera de se retrouver tout seul dans l’appartement. C’est pour ça que j’ai besoin d’une télé, sinon j’aurai tendance à sortir et … je ne veux pas trop sortir de chez moi pour l’instant, je ne veux pas reprendre le risque de boire, après toutes ces années de sobriété. »

Découvrir la suite de l’histoire de Makno

*Nom d’emprunt

Maxime, 23 ans, emménage en appartement privé

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Maxime, 23 ans, emménage en appartement privé

Maxime, 23 ans, emménage en appartement privé

Maxime est encore jeune lorsqu’il perd ses parents dans un accident de voiture. Seul et sans solution d’hébergement, il quitte Tournai, sa ville natale, pour tenter sa chance à Bruxelles. Un soir de décembre 2015, Maxime croise le chemin des équipes mobiles d’aide du Samusocial. Au cours des 4 années qui suivent, Maxime sera régulièrement suivi par la maraude, sans toutefois s’engager plus avant dans un projet de réinsertion. C’est en octobre 2019 que Maxime rejoindra finalement le projet StepForward. L’équipe se met alors à la recherche d’un logement individuel, qu’elle trouvera trois mois plus tard. Une immense nouveauté pour Maxime!

Est-ce que je pourrai y rentrer quand je veux ? Une fois à 18h, une autre fois à 20h, comme si j’étais chez moi ? Je pourrai ramener ma copine? »

Nous avons suivi Maxime à l’occasion de son emménagement : en savoir plus

Les « activités femmes » au sein des Centres Familles : une parenthèse dans le quotidien, un investissement pour l’avenir.

Les « activités femmes » au sein des Centres Familles : une parenthèse dans le quotidien, un investissement pour l’avenir.

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Les « activités femmes » au sein des Centres Familles : une parenthèse dans le quotidien, un investissement pour l’avenir.

Les « activités femmes » au sein des Centres Familles : une parenthèse dans le quotidien, un investissement pour l’avenir.

Femmes seules, femmes enceintes, mères de familles, femmes victimes de violences conjugales… Les femmes sans abri constituent un public particulièrement vulnérable. C’est pourquoi le Samusocial leur accorde un accueil inconditionnel, et organise des activités qui leur sont  spécifiquement dédiées au sein de nos centres Familles.  Sacha, (puéricultrice), Valentine, (psychologue), Norma et Perle (éducatrices) partagent leur impression :

 

« En arrivant dans le centre, la majorité des personnes sont préoccupées par l’urgence de devoir sortir de leur situation de sans-abri. La perte de confiance en soi et le découragement lié aux démarches sont assez fréquents. Si ces aspects ne sont pas pris en charge, cela peut entraîner des conflits intra et inter-familiaux. Les activités-femmes leur permettent de se poser, de s’éloigner d’un quotidien difficile. De plus, l’existence de la halte-garderie mise en place dans le cadre de la Cellule Petite Enfance, permet aux mamans de déposer leurs enfants le temps de l’activité : elles peuvent ainsi se distancier de leur rôle de mère un moment. 

Il s’agit donc avant tout de créer du lien. Entre femmes, mais aussi entre elles et les équipes. Rencontrer les femmes dans une atmosphère moins formelle qu’en entretien, permet de ‘dédramatiser’ les fonctions incarnées par les travailleurs : certaines hébergées peuvent trouver difficile d’exprimer une demande dans un contexte où elles se sentent dépendantes.  

Et puis l’activité agit comme un facilitateur social. Le réseau social étant souvent perçu comme une ressource, des amitiés naissent et se renforcent à travers ces rencontres. Ces liens leur sont bénéfiques durant leur hébergement et parfois après leur sortie du centre. »

Charlotte, enfin chez elle !

Charlotte, enfin chez elle !

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Charlotte, enfin chez elle !

Charlotte, enfin chez elle !

Après 5 ans sans logement, Charlotte nous reçoit aujourd’hui dans son appartement qu’elle a pu intégrer avec l’appui de l’équipe d’accompagnement du centre de la rue du Petit Rempart. Des rues de Kinshasa à un logement privé à Bruxelles, parcours d’une battante.  

Découvrir l’histoire de Charlotte

Rafaël, coordinateur maraudes

Rafaël, coordinateur maraudes

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Rafaël, coordinateur maraudes

Rafaël, coordinateur maraudes

« Je suis coordinateur maraude depuis 4 ans et travailleur social au Samusocial depuis bientôt 10 ans. Mes missions? Recueillir et donner un ordre de priorité aux demandes d’intervention, entretenir le contact avec les autres associations du secteur afin de garantir un travail de qualité avec le réseau, veiller à ce que les outils de travail et le matériel de maraude soient disponibles et en quantités suffisantes, garder un œil sur les suivis sociaux et médicaux. Après toutes ces années, je fais ce travail avec toujours autant de plaisir car il continue de m’enrichir en me permettant d’aller vers les personnes en difficulté sans avoir à faire une distinction en fonction de leur origine, de leur culture, de leur problématique ou de leur sexe. De plus, les équipes mobiles se déplacent dans l’ensemble de la région bruxelloise : nous avons un espace de travail très vaste, c’est très plaisant! »

Rencontre avec Elise, animatrice-éducatrice au centre de Neder-Over-Hembeek

Rencontre avec Elise, animatrice-éducatrice au centre de Neder-Over-Hembeek

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Rencontre avec Elise, animatrice-éducatrice au centre de Neder-Over-Hembeek

Rencontre avec Elise, animatrice-éducatrice au centre de Neder-Over-Hembeek

Elise, comment s’organisent les activités dans le centre de Neder-Over-Heembeek ?

« Je suis responsable de la programmation des activités chaque semaine. Je tâche de varier au maximum les activités de la semaine et d’atteindre le plus de personnes possibles. Nous allons au moins une fois par semaine au cinéma. C’est une activité très appréciée ! Sinon, cela peut être une activité sportive, culturelle ou plutôt manuelle, de type bricolage ou dessin, pour que tout le monde s’y retrouve. J’adapte aussi le programme en fonction de l’agenda culturel, ludique et sportif de la région…Tout ce qui peut leur permettre de découvrir notre culture et ce que Bruxelles peut offrir. »

Comment trouver des activités qui plaisent à tous ?

« Les résidents du centre ont pour la plupart entre 20 et 40 ans.
Une de mes victoires personnelles : les quelques personnes âgées isolées que nous accueillons commencent à participer aux activités ! Elles dépassent ainsi leurs craintes ou parfois la barrière de la langue, en acceptant d’aller voir un film en français, par exemple.
Toutes ces sorties apaisent les tensions, créent du lien entre les travailleurs et les résidents. Simplement, elles rendent la vie au jour le jour plus agréable. Ils découvrent de nouvelles choses, qu’ils ont envie de partager avec leurs proches, ce qui explique pourquoi ils prennent beaucoup de photos. C’est important pour eux de leur montrer qu’ils continuent à vivre. »

Peut-on parler d’une vie de communauté au sein du centre ?

« Oui, je pense que cette communauté existe dans une certaine mesure. Par exemple, il y a certaines activités qui se mettent en place sans notre intervention. Un de nos résidents coiffe les autres, beaucoup se portent volontaires pour accompagner un ami chez le médecin, rendre visite à nos résidents hospitalisés ou même jouer les traducteurs si besoin. Toutes ces initiatives indépendantes sont encouragées et permettent de créer autant de lien social que les activités que nous proposons.
Les résidents ont aussi la possibilité d’avoir une activité rémunérée dans le centre, ou même à l’extérieur, quand leur situation administrative le permet.
Pour résumer l’ambiance qui réside dans le centre, une expression très utilisée en Afrique revient souvent dans la bouche des résidents : “On est ensemble”. Je la trouve très juste ! »

 

Plan hiver médical de Médecins du Monde-Ils soignent les personnes que nous hébergeons

Plan hiver médical de Médecins du Monde-Ils soignent les personnes que nous hébergeons

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Plan hiver médical de Médecins du Monde-Ils soignent les personnes que nous hébergeons

Plan hiver médical de Médecins du Monde-Ils soignent les personnes que nous hébergeons

Depuis 2009, Médecins du Monde prend en charge le volet médical du Plan hiver du Samusocial. Au gré des places disponibles, l’importante mécanique que suppose la présence bi-hebdomadaire de l’ONG dans tous nos centres hivernaux se déploie. Maïté Machado, Responsable du Plan hiver médical de Médecins du Monde :

« Certes, nos équipes font toujours le diagnostic de la prédominance des affections respiratoires et dermatologiques dans le cadre des consultations auprès des personnes sans abri hébergées par le Samusocial. Mais ce n’est pas tant la médecine en elle-même qui est la plus importante. Ce qui compte vraiment, c’est la collaboration étroite qui existe entre nos deux équipes. Nous faisons beaucoup de demandes d’Aide Médicale Urgente, ce qui évite d’autres démarches plus lourdes aux équipes et aux patients. Nous prenons en compte leurs recommandations, et inversement. Nous travaillons ensemble pour le bien-être des personnes hébergées au Samusocial !»

Dr. Santantonio, médecin référent

Dr. Santantonio, médecin référent

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Dr. Santantonio, médecin référent

Dr. Santantonio, médecin référent

Je suis médecin au Samusocial depuis 5 ans. Initialement je consultais les personnes hébergées dans notre centre médicalisé et dans nos centres d’hébergement d’urgence. Puis ma fonction s’est petit à petit déplacée vers la coordination médicale qui consiste à superviser nos équipes soignantes, améliorer nos pratiques pour répondre de façon plus adaptée aux besoins de nos bénéficiaires et interpeller les institutions concernées lorsque la situation le nécessite.

Ce qui m’anime ? Pouvoir porter la voix de ceux que l’on oublie trop facilement afin qu’ils bénéficient de soins de qualité et de conditions de vie dignes. La santé n’est pas un luxe mais un droit!

M.Khalouani*, hébergé au Samusocial et en attente d’un logement adapté

M.Khalouani*, hébergé au Samusocial et en attente d’un logement adapté

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M.Khalouani*, hébergé au Samusocial et en attente d’un logement adapté

M.Khalouani*, hébergé au Samusocial et en attente d’un logement adapté

Voilà plusieurs mois que M. Khalouani est hébergé au Samusocial. Ce Belge d’origine marocaine souffre d’une maladie neurologique qui affecte lourdement la mobilité de ses jambes. S’il ne pensait pas faire un jour appel à nos services, un tournant de vie l’y a amené. Volontaire et déterminé, il met à profit son passage dans notre centre d’accueil pour préparer avec notre équipe d’accompagnement son retour en logement et sur le marché du travail. 

« J’ai de la chance, je suis dans une chambre avec deux lits. Je suis en report, cela signifie que je ne dois pas téléphoner tous les jours, ma place est réservée. En plus, je peux rester en journée ! Je trouve que je suis privilégié par rapport aux gens qui sont dans la rue. Pour moi, le lien social ne s’est pas cassé. »

Quel avenir pour M.Khalouani ?

« J’ai un projet ! » s’exclame-t-il. « D’abord, je vais obtenir un logement adapté. Les équipes d’accompagnement du Samusocial font les démarches en ce sens. Je sais que je pourrai rester au Samusocial d’ici-là, et c’est une chance car cela peut durer encore un peu… un an, un an et demi peut-être. Cela ne me dérange pas, je me sens bien ici. Et puis, ensuite, je pourrai me réinsérer sur le marché de l’emploi. Vous savez, j’avais un moment perdu espoir… J’avais déjà eu 3 emplois « aidés », mais cela n’a pas marché. Je travaillais dans le conditionnement, je mettais des articles dans des boîtes, je pliais, je collais… mais je suis trop lent avec mes mains à cause de ma maladie neurologique. Il y avait même des aveugles qui s’en sortaient mieux que moi… Mais cette fois, je vais trouver quelque chose de réellement adapté à mon cas. J’aimerais être standardiste. Je suis une personne sociable, j’aime aller vers les autres. Sinon, je pourrais aussi faire de la traduction ou de l’interprétariat arabe-français. »

*nom d’emprunt

M. François, orienté en maison de repos après 19 mois passés au Samusocial

M. François, orienté en maison de repos après 19 mois passés au Samusocial

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M. François, orienté en maison de repos après 19 mois passés au Samusocial

M. François, orienté en maison de repos après 19 mois passés au Samusocial

Nous avons rencontré M. François dans une maison de repos à Ganshoren où il vit depuis juillet 2019. M. François a 70 ans. Personne ne pourrait croire que M. François a passé 19 mois dans nos centres d’accueil d’urgence, qu’il a pu quitter grâce à un accompagnement social rapproché. Retour sur une tranche de vie délicate, qui appartient aujourd’hui au passé. 

Découvrir le parcours de M. François