Mission « Sans-abri »

L’accompagnement social

En 2019

  • 4.331 personnes reçues en entretien individuel soit 49% du public hébergé en 2019
  • 1.722 projets d'orientation ouverts
  • 460 orientations de sortie de rue
  • 866 personnes orientées

Le soutien et l’accompagnement social ont pour but de confirmer le diagnostic posé lors du premier accueil et d’identifier les besoins de la personne.
Objectif : Aider la personne dans les démarches nécessaires à l’amélioration de sa situation, notamment l’ouverture de ses droits (Revenu d’Intégration, allocations diverses, mutuelle, …) mais également rechercher des pistes d’orientation vers une solution de sortie de rue.

Missions

  1. Fournir des informations ou les explications complémentaires nécessaires au décodage des procédures administratives et autres démarches

  2. Soutenir et guider la personne dans le recouvrement de ses droits (revenu d’intégration, chômage, allocations sociales,...). Si requis, activer l'Aide Médicale Urgente (AMU) pour les personnes malades ne disposant pas de couverture santé

  3. Assurer l'accès à une éventuelle aide matérielle urgente (colis alimentaires, bons-repas pour les restaurants sociaux, avances sur les allocations du mois à venir,…)

  4. Orienter la personne vers une solution de logement adaptée à sa situation

1.722 accompagnements ouverts en 2019

Accompagnements en cours (54.99%)Orientations réussies (26.71%)Orientations en échec (18.29%)Accompagnements en cours (947)Orientations réussies (460)Orientations en échec (315)
Accompagnements en cours94754,99 %
Orientations réussies46026,71 %
Orientations en échec31518,29 %

En 2019, 1.722 accompagnements ont été ouverts.
Parmi eux, 460 ont donné lieu à une orientation réussie vers des solutions de sortie de l’urgence et/ou de rue.
315 orientations sont restées en échec : 310 sont dues à une impossibilité d’orientation liée à la situation administrative, 3 à une impossibilité pour raisons « psy » et 2 à des refus d’orientation.
947 projets d’orientation sont toujours en cours.

Répartition des orientations

Maison d'Accueil (21.3%)Logement privé (18.48%)Fedasil (10.65%)Autre (10%)Retour volontaire au pays (8.7%)Hospitalisation médicale (8.04%)Familles/amis (7.61%)Hospitalisation psychiatrique volontaire (7.17%)Retour au domicile personnel (4.35%)Maison de repos ou MRS (2.39%)Maison d'Accueil (21,3 %)Logement privé (18,48 %)Fedasil (10,65 %)Autre (10 %)Retour volontaire au pays (8,7 %)Hospitalisation médicale (8,04 %)Familles/amis (7,61 %)Hospitalisation psychiatrique volontaire (7,17 %)Retour au domicile personnel (4,35 %)Maison de repos ou MRS (2,39 %)
Maison d'Accueil21,3 %
Logement privé18,48 %
Fedasil10,65 %
Autre10 %
Retour volontaire au pays8,7 %
Hospitalisation médicale8,04 %
Familles/amis7,61 %
Hospitalisation psychiatrique volontaire7,17 %
Retour au domicile personnel4,35 %
Maison de repos ou MRS2,39 %
Appartement supervisé1,3 %

La catégorie « Autre » concerne les orientations suivantes : hébergement pour usagers de drogues, mise en observation, service de tutelle, transit (hors Office des Étrangers), dispositif Housing First externe au Samusocial …

  • Les orientations les plus fréquemment menées par nos équipes sont :

    • Les Maisons d’Accueil (21,3%)
    • Le logement privé (18,48%)
    • Un centre Fedasil (pour les candidats demandeurs d’asile) (10,65%)
    • Le retour volontaire au pays (8,7%)
    • L’hospitalisation médicale (8,04%)
    • L’hébergement par la famille ou les amis (7,61%)
    • L’hospitalisation psychiatrique volontaire (7,17%)
  • La durabilité des orientations menées par nos équipes

    Sur les 866 personnes orientées par nos équipes en 2019, seules 40 ont fait appel au Samusocial pour un hébergement au 1er juin 2020, soit 4,6% des personnes orientées. Ce chiffre atteste de la durabilité des orientations vers des solutions de sortie de rue menées par nos services d’accompagnement.

  • Difficulté de trouver des solutions pour les personnes irrégulières et les personnes multi-carencées

    Difficulté de trouver des solutions légales de sortie de rue pour les personnes en situation irrégulière : personnes sans papiers, migrants en transit, familles européennes sans adresse souhaitant rester en Belgique. À ce jour, ces personnes sont sans droits et ne peuvent prétendre qu’à l’aide médicale urgente.

    Difficulté de trouver des solutions d’orientation post-urgence pour les personnes multi-carencées présentant un cumul de problématiques ne répondant pas aux critères d’admission de nombreuses maisons d’accueil.

    Exemples de cas inorientables/difficilement orientables au regard des critères existants dans les structures d’accueil de 2ème ligne : les femmes illégales victimes de violences conjugales avec enfants ; les femmes toxicomanes avec enfants en bas âge ; les personnes présentant des troubles psychiatriques refusant une hospitalisation ; les personnes en séjour irrégulier malades (diabète, handicap,…) mais ne nécessitant pas d’hospitalisation ou de revalidation ; les personnes âgées refusant les soins ; les familles comptant plus de 6 enfants …

  • Bitume : un réseau d’intervenants inter-associatifs pour un accompagnement concerté

    Certaines personnes présentent une ou plusieurs problématiques complexes avec lesquels le travail d’accompagnement est plus compliqué, notamment parce que leur situation ne répond pas, ou plus, aux critères de prise en charge de nombreux services.

    Pour ce type de situations, il est nécessaire de mettre en place un suivi en concertation avec d’autres services autour de la personne aidée. Dans certains cas, cette concertation est plus formalisée, comme par exemple dans le cadre du projet Bitume. Le projet Bitume, c’est un réseau d’intervenants psycho-médico-sociaux actifs en Région bruxelloise développé à l’initiative du Samusocial, des ASBL Source et Transit. Aujourd’hui, son champ de collaborations s’est étendu à de nouveaux partenaires : la Porte Ouverte, les Petits Riens, le CHU St Pierre et le foyer Georges Motte. Objectif : Définir des trajectoires concertées d’accompagnement pour personnes sans abri.
    Un format d’intervention qui fait ses preuves et qui est à promouvoir.

Charlotte, enfin chez elle!

Après 5 ans sans logement, Charlotte nous reçoit aujourd’hui dans son appartement qu’elle a pu intégrer avec l’appui de l’équipe d’accompagnement du centre de la rue du Petit Rempart. Des rues de Kinshasa à un logement privé à Bruxelles, parcours d’une battante.   Découvrir l'histoire de Charlotte